Pour un dépistage systématique avant toute reprise :
40 000 signatures en 3 jours
Le ministre n’a toujours pas répondu à l’avis du CHSCT ministériel qui « demande un dépistage généralisé
aux personnels et aux élèves comme préalable à toute reprise d’activité. » De nombreux CHSCT locaux ont
adopté le même avis. Des intersyndicales départementales ou académiques reprennent cette exigence, à
Rouen, à Amiens, à Clermont, à Paris… Des personnels, réunis « en visio » avec leurs syndicats, parfois avec
des parents d’élèves, adoptent des motions pour dire au ministre : « sans les garanties nécessaires, le 11 mai,
ce sera sans nous ! »
La FNEC FP-FO a pris ses responsabilités et a lancé une pétition nationale qui, en trois jours et au moment de l’envoi de ce communiqué, avoisine les 40 000 signatures.
Le plan de reprise progressive, « bricolé » à la hâte par le ministre, sans aucune garantie sanitaire sérieuse,
n’a fait qu’amplifier la colère des personnels et des familles.
Sur les masques, FO a présenté un avis qui a été rejeté : « Considérant que les masques chirurgicaux et les
masques barrières ne sont pas reconnus comme équipements de protection individuels par le code du travail,
le CHSCT M demande la mise à disposition de tous les personnels amenés à fréquenter un service ou un
établissement scolaire de masques FPP2. Par ailleurs le CHSCT M demande à être informé au plus vite du
nombre de masques à disposition, de leur type et de leurs lieux de mise à disposition. »
(Pour : FO / Abstention : UNSA / Contre : FSU)
La FNEC FP-FO soutient tous les personnels qui, soucieux de leur santé et de celle de leurs élèves, refusent de retourner sur leur lieu de travail le 11 mai, sans dépistage systématique, sans les protections nécessaires.
Elle appelle les personnels à poursuivre la signature de la pétition, et les motions, si possible dans l’unité des
syndicats, avec les parents d’élèves, l’ensemble des salariés.
Lire le communiqué de la FNEC-FP FO dans son intégralité en cliquant ici.