Environ 2 500 à 3 000 manifestants à Clermont-Ferrand, 4 000 à Grenoble, 1 000 à Avignon, plus de 3 500 à Bordeaux, quatre cortèges en Loire-Atlantique dont Nantes, 6 000 à Lyon, et à Paris une manifestation comptant 25 000 personnes… Par cette journée de grève interprofessionnelle et ses plus de deux cents cortèges, il s’agissait, le 5 octobre, de donner un signal au gouvernement et au patronat
, soulignait le matin même le secrétaire de la confédération FO, Yves Veyrier.
Lancée à l’appel de quatre organisations de travailleurs dont FO et de quatre syndicats de lycéens et d’étudiants, la journée a pour le moins donné un signal clair. Et les revendications parlent d’elles-mêmes, centrées sur les retraites, les salaires, les services publics, l’Assurance chômage… Les travailleurs ont ainsi redit leur refus d’une réforme des retraites destructrice de droits.
Leurs préoccupations portent sur l’emploi, les conditions de travail et la nécessité d’une hausse des salaires, cela sur fond d’inflation et de prix de l’énergie qui flambent. Il faut agir sur le Smic, lequel serait un booster dans les branches, agir aussi sur les salaires des fonctionnaires
, martèle Yves Veyrier, rappelant que ce sont les mauvais salaires qui sont responsables du fait que les emplois ne trouvent pas preneurs
. Renforcer les moyens des services publics était aussi une revendication des manifestants.
Ecouter le discours de FO 26/07 du 5 octobre (9 min.)
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Valence, le 5 octobre 2021 : entre 800 et 900 manifestants.