L’Ecole publique subit la politique de la terre brûlée ; ainsi le ministre Ndiaye a décidé de supprimer 2 000 postes d’enseignants pour la rentrée 2023, utilisant pour cela l’article 49-3 à l’Assemblée nationale.

Dans le 1er degré, seuls 11 371 candidats sont admissibles pour 8 000 places offertes.

Dans trois académies, le nombre d’admissibles est inférieur au nombre de postes :

737 candidats admissibles pour 1 166 places à Créteil,

833 pour 1 285 à Versailles,

80 pour 165 en Guyane,

soit au moins 966 postes perdus !

 

Le ministre va tenter de faire appel à toujours plus d’enseignants contractuels, précaires et sous-payés ! Ainsi, l’académie de Créteil annonce le recrutement de 500 enseignants contractuels 1er et 2nd degré dès le 1er juin !

Le gouvernement est responsable du chaos qui va perdurer et s’aggraver à la prochaine rentrée. FO ne peut accepter une telle situation. Elle réaffirme ses revendications :

  • L’abrogation de la loi Macron sur les retraites !
  • L’arrêt des suppressions de postes et des créations de postes à hauteur des besoins !
  • L’abandon de la masterisation et le retour à des concours de recrutement des professeurs à bac +3 !
  • La mise en place immédiate de concours exceptionnels à Bac+3 pour recruter des enseignants sous statut, tout de suite !
  • Le retrait du « pacte » et une augmentation indiciaire sans contrepartie pour tous les personnels, a minima à hauteur de l’inflation, et le rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis 2 000 !

FO appelle les personnels à se réunir dans leurs écoles, établissements, services et à prendre toutes les initiatives, dans l’unité la plus large, pour faire valoir les revendications, notamment le mercredi 31 mai, jour de présentation du « pacte » au CSA ministériel.

Elle les appelle à être massivement en grève mardi 6 juin à l’appel de l’intersyndicale pour le retrait de la réforme des retraites.

 

Lire le communiqué FO :