Pillage de nos services publics 

Destruction de notre protection sociale

Culpabilisation des malades, de ceux qui vivent dans la précarité, des retraités 

Et toujours rien pour récupérer les fonds publics distribués par poignées !

 

La nouvelle agression du gouvernement Macron/ Bayrou est sans précédent et aura des conséquences dramatiques pour tous les salariés et pour les services publics si le budget n’est pas rapidement mis en échec.

Alors quelles perspectives face à ces attaques ? Un agenda de “journées d’action”?

La Confédération FO a d’ores et déjà déposé un préavis de grève à partir du 1er septembre et appelle à une mobilisation intersyndicale. Plusieurs fédérations FO appellent les personnels à se réunir en AG dès le début du mois septembre pour s’organiser et décider. Nationalement, une intersyndicale se réunira le lundi 1er septembre, et dans la Drôme, le SNUDI-FO 26 propose une réunion intersyndicale départementale dès le jeudi 3 septembre.

Le SNUDI-FO 26 invite tous les PE, PsyEN et AESH de participer à la révolte qui gronde et semble prendre forme autour de la date du 10 septembre.
Depuis plusieurs semaines, le 10 septembre fait l’objet d’appels sur les réseaux sociaux. Cette perspective est révélatrice et ne laisse personne indifférent : des citoyens, des travailleurs, des retraités, des chômeurs, recherchent l’organisation d’un mouvement qui permette vraiment de mettre en échec les projets de Macron et Bayrou, un mouvement qui soit une riposte à la hauteur de la violence des mesures qu’ils comptent faire passer :

• La démolition de la protection sociale dans tous ses aspects (santé, retraite, chômage)

• Le démantèlement des services publics et de la fonction publique pour tendre au plus vite vers leur privatisation.

• Encore plus de précarité avec l’assouplissement des recours aux contrats CDD, y compris dans la Fonction Publique.

• Réduction des délais de saisine des prud’hommes. Aujourd’hui fixé à 12 mois, le gouvernement souhaiterait diviser ce délai par deux ou trois.

• Augmentation du temps de travail avec la remise en cause des congés existants et en supprimant deux jours fériés (lundi de Pâques et 8 mai) avec pour conséquence la perte de rémunération et de deux jours de repos. (Personne ne sera rémunéré davantage pour ces nouvelles heures de travail, qui ne seront pas décomptées comme des heures supplémentaires)

• Limitation des arrêts de travail, nouvelle baisse de l’indemnisation des malades, nouvelle augmentation des jours de carence (pas d’indemnisation au début des arrêts) et sans oublier la réforme de la prise en charge des affections longue durée (ALD), fin du remboursement à 100% des médicaments pour les patients en ALD.

• Gel des salaires des fonctionnaires, pas de mesures catégorielles ; baisse des emplois publics ; introduction d’une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite à partir de 2026.

• Gel du barème de l’impôt sur le revenu et de la CSG. Les années précédentes, les seuils étaient relevés pour suivre l’inflation. Mais avec le gel, l’ajustement disparaît, faisant basculer des milliers de ménages à présent non imposables, dans l’impôt, ou faisant augmenter l’imposition des contribuables déjà imposables. Le gel du barème devrait rapporter 1,2 milliard d’euros au gouvernement.

• Gel des pensions en 2026 et désindexation continue, c’est à dire que les pensions des retraités ne seront plus revalorisées à hauteur de l’inflation.
Parmi toutes les mesures violentes et brutales du budget Bayrou, il y a celle du non remplacement d’un fonctionnaire sur 3. Cela aura pour conséquence directe la suppression de dizaines de milliers de postes chaque année, alors que les services publics sont déjà à bout.

Imaginez un peu la prochaine carte scolaire avec ce budget, et à nouveau les milliers de fermetures de classes, les fermetures d’écoles.

Alors comment construire un mouvement qui nous permette de gagner, comment organiser une résistance qui sortira de la logique des journées d’action ?
En tout état de cause, mettre en échec l’austérité Bayrou/Macron avec l’annulation de toutes ces mesures, serait un formidable point d’appui pour toutes nos revendications (salaires, abrogation de la réforme Macron-Borne des retraites, postes…)

Le SNUDI-FO 26 appelle tous les PE et AESH à se réunir dès la rentrée le mardi 2 septembre.

En septembre, bloquons-les et reprenons la main ; rien n’est inéluctable.

Bonne rentrée à tous !