Les écoles de la Drôme connaissent depuis plusieurs années déjà de grosses difficultés de remplacement. Il y a 3 ans, 11 postes de remplaçant·es ont été supprimés et depuis, rien n’a été fait pour abonder le nombre de titulaires remplaçant·es dans le département.
Rien que sur la journée du jeudi 2 décembre, ce sont plus de 100 classes qui étaient fermées pour cause de non-remplacement. Plus de 2500 élèves n’avaient pas classe, car malgré ses belles annonces, l’État n’assure pas la continuité du service public. Améliorer le remplacement dans le premier degré est avant tout une question de moyens, afin de faire face aux conditions de travail toujours plus lourdes des enseignant·es.
Pour l’intersyndicale SNUipp-FSU, SGEN-CFDT, SE-UNSA, SUD Education, SNUDI-FO, CGT Educ’action, la réponse réside dans la création de postes qui correspondent réellement aux besoins. L’École n’a pas besoin d’annonces en trompe l’œil mais d’un investissement durable et conséquent afin qu’elle réponde enfin à l’enjeu de la réussite de tou·te·s les élèves.