Les syndicats proposent un appel à des rassemblements devant les DSDEN et les rectorats le 5 avril.

Pour FO, il s’agit d’une nouvelle une journée d’action isolée, 5 jours avant le 1er tour des élections présidentielles.

Ce serait donc une grève pour rien et qui impacterait pourtant la paye des AESH qui la suivraient.

De plus, nous sommes obligés de nous poser la question de la multiplication des journées saute-mouton qui
ne permettent pas d’avancer. Nous ne pensons pas que les mobilisations décentralisées du 5 avril, comme
celle du 8 mars, permettront aux AESH d’obtenir satisfaction.

La journée de grève massive et historique du 13 janvier a ébranlé le gouvernement. Mais en dépit d’annonces
de recrutement des listes complémentaires dans le 1er degré, le ministre maintient les fermetures de postes,
il maintient ses contre-réformes, il maintient les AESH sous le seuil de pauvreté.

En face la résistance des personnels est intacte. C’est cette résistance qui impose aux recteurs et aux DASEN
des reculs sur les revendications (postes, classes), notamment dans les mobilisations qui se multiplient depuis
le 13 janvier.

C’est pourquoi concernant les AESH qui continuent à résister, nous sommes partisans d’amplifier la mobilisation.

Comme nous l’avons déjà proposé dans les intersyndicales, la question d’une initiative nationale en direction
du gouvernement reste posée plus que jamais.

FO propose donc de lancer collectivement une pétition nationale dont la signature serait ouverte à tous les AESH, mais aussi à tous les enseignants, tous les parents pour réunir des dizaines de milliers de signatures et faire valoir ces revendications au ministre ou à son successeur.

Il s’agira ensuite de porter les revendications à Paris !

Pour rappel, le dernière montée à Paris des AESH avait donné lieu à quelques premières victoires (grille indiciaire,…).