Le transfert de la médecine scolaire aux départements : un projet cynique sans concertations !
Un transfert de la médecine scolaire se solderait par :
– la remise en cause d’une spécificité de médecine de l’enfant et adolescent-élève : diagnostic des troubles des apprentissages, accompagnement du mal-être à l’école, repérage des situations de maltraitance, d’illettrisme, …
– des inégalités territoriales, comme pour la PMI, donc la fin d’un service public de prévention pour chaque élève, chaque famille,
– un retour en arrière de 30 ans, et une articulation moins facile dans les établissements avec les équipes éducatives et les enseignants.
– une diminution de l’écoute des élèves, préjudiciable aux plus fragiles,
– des bilans de santé prévus dans la loi assurés sans doute seulement partiellement.
Mais qu’adviendrait-il du reste des missions (accompagnement des élèves avec maladies chroniques et handicap, prise en charge des élèves avec troubles d’apprentissage, protection de l’enfance, conseils technique en cas de maladie infectieuse, événement traumatisant, etc.) ?
Pour toutes ces raisons, le SmedEN -Syndicat des médecins de l’Education Nationale Force Ouvrière- est opposé au projet de transfert de la médecine scolaire aux collectivités territoriales.
Le SmedEN appelle tous les médecins à se regrouper, à participer à la grève du 26 janvier et à participer
aux manifestations pour dire :
NON AU TRANSFERT AUX COLLECTIVITES TERRITORIALES
Communiqué de la médecine scolaire 21 01 2021