« Elever le niveau » et créer un « choc des savoirs » en quelques mots, c’est :
• 2 500 suppressions de postes d’enseignants pour la rentrée 2024 par M. Attal, faisant suite aux 2 000 décidées par son prédécesseur M. Ndiaye, soit 4 500 suppressions de postes décidées en deux ans ;
• des effectifs par classe toujours plus chargés, avec des enseignants non remplacés quand ils sont absents et toujours moins d’enseignants spécialisés pour prendre en charge les élèves en difficulté ;3
• c’est aussi l’Acte 2 de l’Ecole inclusive avec la dissolution des établissements sociaux et médico- sociaux et la limitation drastique de l’accompagnement des élèves en situation de handicap.
C’est donc faire plus avec moins !
Et M. Attal ne s’arrête pas là : « la révision des programmes de l’école primaire nous permettra d’adopter progressivement la méthode de Singapour pour les mathématiques. ». Aussi, une « labellisation » des manuels scolaires et un financement par l’Etat des manuels de lecture et de mathématiques en CP et en CE1 seront mis en place.
La remise en cause de la liberté pédagogique de chaque enseignant est-elle une solution pour redonner du crédit à notre profession ? L’instauration d’une pédagogie officielle susceptible de mettre en difficulté certains d’entre nous permettra t-elle une élévation du niveau des élèves ?
Lire le communiqué du SNUDI-FO ci-dessous :