Mercredi 22 avril, le ministère du Travail indiquait que plus de 10 millions de salariés sont placés en
activité partielle, soit un salarié du secteur privé sur deux. Ce régime prévoit le maintien minimum de
rémunération à hauteur de 70 % de leur salaire brut, ce qui représente une baisse significative de
revenus. Elle l’est encore davantage pour celles et ceux dont les primes et majorations diverses perçues
chaque mois ne sont plus versées.

Le nombre de personnes concernées va largement s’accroître au 1er mai, avec le basculement vers ce
régime, des salariés actuellement en arrêt de travail pour garde d’enfants, ou parce qu’eux-mêmes ou
un de leur proche est considéré comme vulnérable. Eux aussi, ne toucheront plus que 70 % de leur
rémunération brute, contre 90 % jusqu’au 30 avril.

L’aide d’urgence versée le 15 mai prochain aux allocataires de minima sociaux, ainsi que celles allouées
par certaines Caisses d’Allocations Familiales (CAF), bien qu’elles aient le mérite d’exister, ne suffiront
malheureusement pas à endiguer la précarité croissante de nombreux foyers.

Pour beaucoup, les fins de mois deviendront impossibles, si elles ne le sont pas déjà. Pour FO, le
versement de primes exceptionnelles à certains salariés et certains fonctionnaires ne saurait suffire.

C’est pourquoi, FO revendique l’augmentation générale des salaires via une augmentation significative
du SMIC et une négociation des grilles salariales par branche, la revalorisation du point d’indice dans
la fonction publique et l’augmentation des minima sociaux.

Pour permettre à l’ensemble de nos structures de délivrer ce message de manière claire et
compréhensible de tous, vous trouverez en annexe une affiche à diffuser largement, notamment via
les réseaux sociaux.

 

Affiche – Pourquoi mon salaire est-il si bas ?