Compte rendu du «comité de suivi» ministériel des AESH du 27 février 2020
42 présents à la réunion sous la Présidence de Vincent Soetemont (DGRH).
Les OS présentes : FSU/UNSA/SNE/CGT/CFDT/SNALC/FNEC FP-FO
La délégation de la FNEC FP-FO a lu la déclaration liminaire. Toutes les revendications ont été portées avec les
exemples précis de terrain que les syndicats départementaux nous ont fait remonter.
Alors que le ministère a introduit ce comité en se félicitant des avancées significatives sur la question des AESH, FO a opposé la réalité du terrain : augmentation de la mutualisation qui dégrade les conditions de travail pour les personnels, mais aussi diminution importante du nombre d’heures pour les élèves, changement d’affectation du jour au lendemain, problème de retard de paiement… Rien n’est fait pour mettre fin à la précarité que vivent les personnels de l’Education nationale !
Circulaire du 9 juin 2019 : seule FO en demande l’abandon !
Seule FO demande l’abrogation de la circulaire de juin 2019, ainsi que la Loi Blanquer dite «école de la confiance», avec notamment la mise en place désastreuse des PIAL (Pôles Inclusifs d’Accompagnement localisés).
La circulaire facilite le licenciement. Ainsi, un des motifs de licenciement inscrit au 2-9 de la circulaire est
« le refus par l’agent d’une modification d’un élément substantiel du contrat ».
Cette phrase a des conséquences énormes sur les AESH qui ne peuvent refuser les «propositions» de
l’administration, et se voient être utilisés comme des pions, avec des changements de leur affectation du jour au lendemain.
Des AESH nous font remonter qu’elles ont dû accepter des changements d’affectations, et se retrouvent à perdre de l’argent : elles interviennent sur plusieurs établissements sans bénéficier de frais de déplacement.
FO a aussi donné l’exemple d’une collègue à qui l’on a imposé un changement d’une demi-heure dans son emploi du temps avec des conséquences importantes sur son budget : frais supplémentaires de cantine, de garderie, de péri-scolaire pour ses enfants !
La circulaire, dont tous les syndicats demandent l’application, permettrait-elle de régler le problème des temps incomplets et des faibles quotités horaires ?
Accéder au compte-rendu complet ci-dessous :