Tout comme à Marseille où le président et le ministre prévoient la dérèglementation, la privatisation de l’Ecole, le ministre cherche à privatiser et déréglementer l’action sociale. A Marseille, les rythmes scolaires et l’organisation générale pourraient être adaptés en lien avec les acteurs extrascolaires, dont des associations. Dans l’action sociale, le ministre crée un comité d’entreprise au statut d’association, instaurant une logique d’entreprise, contre nos droits statutaires.

Un comité d’entreprise, ce n’est pas de l’action sociale. Le ministre crée une association qui
concurrence et s’attaque frontalement aux prestations servies par les SRIAS (qui offrent notamment
des réductions sur les séjours vacances) et aux ASIA, aides sociales d’initiative académique (définies
localement et dont peuvent bénéficier les personnels de l’éducation nationale).

Il détourne l’argent de l’action sociale, s’attaque à nos droits statutaires et cherche aussi à éclater nos statuts en proposant que la CNAS siège dans les instances de Préau.

Le ministre doit abandonner son projet d’association Préau !
Non à la privatisation de l’action sociale !

 

Communiqué FO association Préau 21 09 2021